Portrait d’une artiste d’ici : Laurie Girard

Chaque mois (ou presque!), notre équipe vous présentera le portrait d’un(e) artiste (amateur(e) ou professionnel(le)) ou d’une personne qui s’implique dans la communauté, qui réalise des projets ou qui contribue à rendre notre milieu de vie stimulant, dynamique et créatif. Des personnes que nous accompagnons au quotidien, de près ou de loin; et en qui nous croyons! Notre MRC déborde de talents artistiques et de personnes impliquées.

Ce mois-ci, nous vous présentons Laurie Girard !

À PROPOS

Originaire de Chicoutimi et demeurant à Grande-Rivière depuis un an, Laurie Girard a fait ses études en arts dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, notamment diplômée au Baccalauréat interdisciplinaire en arts, où elle a exploré les arts numériques.  Fervente amoureuse de la nature, aimant tout autant la terre que la mer, Laurie souhaitait vivre l’expérience d’habiter en dehors de sa région natale au moins une fois dans sa vie pour agrandir ses horizons personnelles, professionnelles et artistiques. Son conjoint s’étant trouvé un emploi dans la région l’an dernier, elle a donc fait le grand saut elle aussi! Il faut dire que le fait d’être travailleuse autonome a grandement facilité son projet de déménagement.

SA DÉMARCHE

Laurie vacille entre dessin numérique,  dessin traditionnel au crayon graphite ou à l’encre et logiciels de traitement de l’image tels que Photoshop et Illustrator.

« J’aime  créer des œuvres hybrides qui donnent l’impression d’être réalisées à la main, mais en fait, elles sont imprimées. Utiliser plusieurs médiums me permet d’explorer davantage le dessin et cela favorise les découvertes surprises qui souvent sont enrichissantes. »

Parmi les nombreuses avenues graphiques qu’elle explore, la répétition, l’addition, la soustraction, la superposition de motifs « fait main » numérisés et les textures virtuelles occupent une place importante dans son processus de création.  Elle réalise ainsi des ensembles graphiques complexes qui résultent de l’accumulation de gestes qui rappellent ceux d’une machine, dans une volonté de détourner les techniques actuelles technologiques.

Ses œuvres imprimées sont la plupart du temps de très grande taille; le format étant pour elle une manière de rendre l’œuvre vivante.

« J’aime que le spectateur puisse y plonger, y soit en immersion. »

EXPOSITIONS/IMPLICATIONS

Laurie a diffusé son travail visuel à plusieurs reprises au centre d’artistes Le Lobe, au Centre Bang, au Centre SAGAMIE et à Langage Plus. Elle a présenté ses œuvres en exposition solo à Matane, à la bibliothèque de Chicoutimi et à la Galerie L’Œuvre de l’Autre de l’UQAC. Durant l’année 2020, elle a exposé en solo au centre d’artistes Atoll (Victoriaville) et à Grande-Rivière pour le projet VUE SUR L’ART en collaboration avec l’organisme Courant Culturel Rocher-Percé.

Ce printemps, elle a diffusé une vidéo d’animation 2D expérimentale lors de l’événement éphémère EXPO-MOTEL au Motel le Nordet.

En ce moment, elle expose à la Vieille Usine de l’Anse-à-Beaufils :

LÀ OÙ IL N’Y A NI DÉBUT NI FIN | Estampe numérique

Là où il n’y a ni début ni fin est une exposition qui est présentée jusqu’au 18 juillet, en collaboration avec La Vieille Usine, dans le cadre du programme PREMIÈRE du Centre d’artiste Vaste et Vague. Celle-ci  propose une série d’estampes numériques sur lesquelles l’artiste intervient au crayon graphite ou au crayon à l’encre. Ce processus, nommé intermatière, vient amorcer une nouvelle recherche à travers les matières virtuelles et celles dites traditionnelles, issues du dessin. Laurie cherche à fusionner deux formules de création qui ne viennent pas de la même source. C’est une manière de transformer une matière morte vers un état réel.

Pour obtenir de plus amples informations sur les expositions, l’horaire des visites et les lieux d’exposition, visitez le vasteetvague.ca/premiere-2021.

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