Je m’appelais carolane – par alexendre fortin

Parce qu’il a voulu nous partager son vécu, ses obstacles, sa souffrance, ses questionnements et son cheminement. Parce que nous croyons sincèrement que trop de gens souffrent en silence, étouffés par la honte, l’angoisse, la peur. trop de personnes souffrent de ne pas être entendues, reconnues, aimées.  nous avons envie de…

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Parce qu’il a voulu nous partager son vécu, ses obstacles, sa souffrance, ses questionnements et son cheminement. Parce que nous croyons sincèrement que trop de gens souffrent en silence, étouffés par la honte, l’angoisse, la peur. Trop de personnes souffrent de ne pas être entendues, reconnues, aimées.  Nous avons envie de vous dire aujourd’hui : soyez fier.e d’être vous. Soyez vous. 

L’équipe du CJE Option Emploi tient à souligner le courage et la détermination d’Alexendre Fortin. Par respect et par souci de conserver l’authenticité, voici l’intégralité de son texte, qui sera également publié dans un recueil jeunesse, qui sera distribué à travers la province. C’est un projet inter-CJE (avec d’autres Carrefours Jeunesse Emploi du Québec) auquel Alexendre participe avec nous!

J’ai été une fille pendant 26 ans. J’habite en Gaspésie depuis bientôt un an, mais je suis originairement de Lachenaie. Une jolie petite ville qui s’appelle Terrebonne aujourd’hui. J’ai grandi là, de 1994 à 2006. Ensuite, mes parents ont décidé de déménager à douze heures de route de chez nous, à Grande-Rivière, en Gaspésie.

Au début, j’étais vraiment frustrée, mais de toute façon je n’aurais rien pu y faire. En même temps, je me disais que de recommencer à zéro, ailleurs, là où personne ne serait méchant avec moi et où je pourrais peut-être trouver ce qui cloche chez moi pourrait me permettre d’être bien. Parce que moi, à 11 ans, je n’arrivais pas à être heureuse comme toutes les autres filles de mon âge. Parce que moi, à 11 ans, je me mutilais et je détestais la vie. Parce qu’à 11 ans, j’avais toujours cette putain d’impression que tout ça, ce corps, cette vie n’étaient pas à moi.

J’ai vraiment eu un secondaire de marde. Le cliché. Celle dont tout le monde se moque. Celle dont on se défoule dessus. Celle qui n’a aucune confiance en elle.

Cinq longues années de marde à endurer. Cinq ans de souffrance à chercher qui j’étais et où était ma place. 270 semaines à me faire du mal par tous les moyens: mutilations, anorexie, boulimie, drogue, alcool et sexe. Tous les pires cauchemars des parents quoi. Après avoir fini le secondaire, j’ai travaillé un an à peine avant de partir à La Plaine chez ma Grand-Mère, le temps que j’étudie en cuisine. Ensuite, durant les quelques mois que je suis restée là-bas, je croyais que ça me ferait du bien m’éloigner, mais ça n’a rien changé et j’ai décidé de tout lâcher et de revenir chez mes parents.

Les trois années qui ont suivies, je me suis mise à travailler comme une folle pour ne plus penser à rien, mis à part fumer mes joints et travailler. J’avais trois emplois à la fois. Je travaillais sept jours par semaine. De 5 h le matin à 10h-11h le soir. J’arrivais même à sortir et passer des nuits blanches avec mes nouveaux amis. 

Je passais plusieurs jours sans dormir. Je consommais plus de dix méthamphétamines par jour. En plus, lorsque je commençais à manquer de boost, je buvais de grande quantité de boissons énergisantes! Encore aujourd’hui, je me demande comment mon cœur a pu tenir le coup aussi longtemps.

J’ai fini par rencontrer quelqu’un sur Internet. En fait, sur Facebook, dans un groupe de char ou de Honda, je n’en suis plus certaine. Il m’a beaucoup aidé avec ma dépendance. On passait nos soirées à jaser au téléphone, à parler de tout et de rien, de nos vies, de ce qu’on voudrait plus tard, nos rêves, tout! J’ai fini par délaisser mes amis et à moins sortir. Même si ma consommation ne diminuait pas, je prenais un peu plus de temps pour me reposer à la maison et de toute façon je voulais passer plus de temps dans ma chambre à parler avec lui. J’ai cru avoir rencontré LA personne. Celle dont vous êtes sûr qu’elle sera toujours à vos côtés, peu importe la situation. Celle qui est à la fois votre meilleure amie et votre meilleure amante. Celle à qui on dit: « Pour toujours ». Vous voyez, LA personne. Je croyais sincèrement que c’était lui. J’ai voulu retourner aux études et prendre ma vie en main. Arrêter de consommer et… être une bonne personne. Être celle dont mes parents ont toujours rêvé d’avoir. Je me suis inscrite en mécanique automobile à l’école Daniel Johnson à Pointe-aux-Trembles, un joli petit quartier tranquille à Montréal.

Yannick m’avait proposé d’aller vivre chez lui, de payer un loyer et aider aux tâches quotidienne dans la maison. Ses parents étaient d’accord et même contents que leur fils ait trouvé une bonne copine. La première année a été parfaite. On était totalement amoureux, on faisait tout ensemble. On partageait notre passion des voitures et de la mécanique, on planifiait même de se marier! 

Toucher le fond

Avec Yan, c’était l’enfer. Insultes par-dessus insultes, tous les jours au début et ensuite, toutes les semaines. Il me faisait beaucoup de mal. L’envie de recommencer à consommer est venue me brûler de l’intérieur. J’ai demandé à un ami de me trouver quelque méthamphétamine juste pour une coupe de jours. Après ces quelques jours, le livreur venait directement chez moi toute la semaine. Je me suis remise à fréquenter de mauvaises personnes et sans même m’en rendre compte, je me suis mise à en vendre moi aussi… Je consommais de plus en plus et je n’en avais jamais assez. J’ai découvert la MDMA. Cette chère amie. Elle me rendait si heureuse quand elle circulait dans mon corps. Plus le temps avançait, plus le choses commençaient à devenir des trous noirs. Je ne dormais presque plus. Je consommais une vingtaine de méthamphétamines par jour en plus des roches de MDMA que je fumais dans ma pipe. J’avais besoin d’argent pour en avoir plus. Le peu d’argent que je faisais ne me suffisait plus. Je me suis mise à travailler pour quelqu’un. Un ami à moi m’avait parlé d’un job de livreur…

Je me suis remise à parler avec Yannick comme si rien ne s’était passé entre nous. Comme j’avais absolument besoin de quelqu’un pour conduire pendant que je faisais les clients et pendant que je prenais les appels, je lui ai demandé s’il voulait m’aider. Pas gratuitement bien sûr. J’étais tellement à l’ouest que j’avais pardonné tout ce qu’il m’avait fait parce que j’avais absolument besoin de quelqu’un. Je faisais plus de 3500$ par semaine, mais j’étais tellement conne et défoncée que je flambais tout en consommation.

Après 6 mois, j’ai dû tout arrêter. Ce travail devenait trop dangereux. Je suis retournée vivre avec Yan dans notre nouvel appartement et on s’est mis à consommer ensemble… Je l’avais attiré dans ma chute avec moi. J’étais retourné à l’école pour finir mes modules qu’il me restait, j’adorais vraiment ce métier-là et personne n’aurait pu m’enlever ça. Mais plus les mois avançaient, plus il y avait de chicanes, de cris, de non-respect, de peur, de la haine à plus finir… La drogue avait tout brisé. Il était devenu si violent. Un soir, la police l’a sorti de chez moi. Il a passé plusieurs semaines à me harceler. Ensuite, ça s’est arrêté… La vie me faisait tellement mal. Je continuais à consommer ma méthamphétamine et je fumais des plombs. J’avais l’impression que toute ma vie était foutue. J’ai dû lâcher mon cours, encore une fois, parce que j’avais arnaqué le gouvernement. J’ai dû tout rembourser et je n’avais plus les moyens de continuer à aller à l’école. Il ne me restait que mon emploi. Je travaillais 50 heures par semaine comme responsable du dairy dans un IGA. J’adorais travailler dans l’alimentation. J’étais excellente dans ce domaine et je connaissais pratiquement tous les départements, j’avais touché à tout. J’ai voulu me concentrer là-dessus et de me reprendre en main. Encore.

Quelque temps après, j’ai rencontré une fille sur Badoo. Je crois que j’avais toujours besoin de me sentir aimée puisque moi, je n’y arrivais pas. Elle avait le même nom que moi. Caro était sportive et vraiment très jolie. On s’entendait tellement bien, mais je me trouvais toujours une excuse à chaque fois qu’elle m’invitait à faire quelque chose. J’avais si peur… Chaque fois que je suis près d’une femme intimement, je fige. J’ai peur, je ne sais pas pourquoi… Même si j’ai très envie que ça aille plus loin, je n’y arrive pas… Chaque fois qu’une fille s’approche trop de mon entrejambe, je me raidis et j’ai peur. Avec un gars, c’est si facile. Je ferme les yeux et j’attends que tout ça finisse. Donc, au lieu d’aller voir Caro et subir un autre échec, j’ai laissé tomber. J’avais eu une copine en 2009, au secondaire. Une fois de plus, c’est ce qui a tout gâcher : Le fait que je n’arrive pas à me laisser toucher cette partie-là de moi. Que ce soit avec un homme ou avec une femme, ça me dégoûte. Je déteste qu’on touche mes parties génitales…

Ensuite, il a eu un gars sur Badoo avec qui je m’entendais bien. Lors d’une soirée, on a décidé de sortir moi et ma meilleure amie et je l’ai invité lui et un de ses amis. On a été au centre-ville de Montréal, mais tous les bars étaient pleins à cause de la St-Patrick. J’ai décidé de tous les inviter à venir chez moi pour prendre une bière, manger et écouter des films d’horreur. Joey était si beau. J’aurais tellement aimé avoir un corps comme le sien. Musclé, grand, bronzé et une belle barbe de cinq jours.

J’ai fini par accepter les avances de Joey, de toute façon, pourquoi pas? C’était mieux que de finir seule… Il a emménagé avec moi à mon appartement. On buvait beaucoup et il m’a fait découvrir la cocaïne. Je suis tombée totalement amoureuse. Pas de lui, mais de cette drogue. J’avais l’impression que toutes mes pensées s’effaçaient et que tout ce qui me restait était l’euphorie et le bonheur. J’avais tout oublié avec ça… Encore une fois, j’avais abusé. J’ai fini par la fumer comme une vraie crackhead. J’étais toujours dans un autre monde. Une journée, lorsqu’on était en Outaouais chez sa mère, je me suis fait une ligne dans la salle de bain et j’ai cru que mon cœur allait exploser. Il battait tellement vite que j’avais plein de spasmes. J’étais paniquée. Mes pupilles étaient presque que toutes noires. J’étais sûre que c’était fini… Je me suis mise à essayer de me détendre, de relaxer, mais de bouger à la fois pour focaliser sur autre chose. Ça a duré près de deux heures. Mon cœur a fini par reprendre un rythme normal. Le soir même, on a eu une grosse chicane Joey et moi. J’avais envie de le laisser, je ne l’aimais pas. Je n’étais pas bien avec lui. La seule chose qui nous gardait ensemble c’était la drogue. J’ai eu trop peur… Il était violent verbalement, il criait après moi et m’insultait. Il me rabaissait tout le temps et tout le mal qui nous arrivait était toujours de ma faute. Une vraie relation toxique…

Peu de temps après, je suis tombée enceinte. J’étais anéantie. Je ne voulais pas d’enfant et encore moins avec lui. Je le détestais et j’aurais voulu qu’il sorte de ma vie. Encore une fois, j’ai eu trop peur. Peur de ne pas pouvoir y arriver seule. Parce que de toute façon, je n’arrivais jamais à rien… J’ai tellement mal vécu ma grossesse. J’en ai voulu à cet enfant qui grandissait en moi. Je le détestais. Je ne voulais pas de lui. Je me suis laissé aller, j’ai pris énormément de poids (125lbs). Je mangeais mes émotions. Chaque jour, j’avais envie de mourir et que tout s’arrête là. Je détestais être enceinte. J’avais l’impression que quelqu’un violait mon corps. Je ne suis pas faite pour être enceinte. C’était comme si on me l’avait imposé.

Un jour, ça m’a tellement frappé fort en plein visage. Je devais changer de vie. Je voulais qu’il sorte de ma vie. Je ne voulais pas que cet enfant vive comme ça (même si je ne le désirais pas, quelque chose avait changé en moi); avec une mère qui se déteste et qui est malheureuse, avec un père qui ne méritait pas d’avoir cet enfant. Avec un père qui était toujours en train de crier et de m’insulter. Cet enfant avait droit au bonheur et d’être aimé. Il ne mérite pas la vie que j’ai à lui offrir. J’avais besoin de me retrouver, de savoir qui j’étais et où était ma place. Je devais trouver la solution au grand néant qui vivait en moi. Je devais retrouver le goût à la vie pour que cet enfant soit heureux et qu’il vive une vie différente de la mienne.

Après un accouchement difficile, j’ai passé un mois à l’hôpital avec ma fille pour hospitalisation. Après avoir pleuré toutes les larmes de mon corps et d’avoir eu un mois de temps à être seule avec moi-même, j’ai décidé de tout changer. Je ne savais pas encore comment, mais je devais le quitter et partir loin.

Comme si la vie m’avait entendu. La pandémie avait commencé. Nos problèmes d’argent étaient rendus une vraie enclume. On n’arrivait plus à rien payer. Faut dire que les loyers où j’habitais étaient très chers, 825$ par mois ni chauffé, ni éclairé. Ma mère m’aidait beaucoup et m’avait proposé qu’on déménage chez elle pour se remettre sur pied. Faut dire que mes parents ne savaient rien du calvaire que je vivais. On n’avait jamais vraiment été proches, je ne leur parlais jamais de rien. On est donc parti, même si je n’avais pas envie qu’il vienne, j’avais trop peur qu’il ne me laisse jamais partir toute seule et qu’il finisse par s’en prendre à ma fille.

Un mois plus tard, les choses se sont faites par elles-mêmes. Je vivais chez mes parents et j’ai dû aller à Montréal faire opérer ma fille. Ma mère m’avait accompagné, parce que je ne voulais pas qu’il vienne avec moi! Pendant cette semaine-là, j’étais seule avec ma mère et ma fille et je lui ai un peu parlé de ma situation. Quand je suis revenue chez moi, après l’opération de ma fille, je l’ai mis à la porte. Il ne pouvait rien m’arriver ici, puisque mes parents étaient là. Ça m’a donné le courage qu’il me manquait pour enfin le sortir de nos vies.

Les mois passaient et j’ai passé mon temps à me poser des questions, à savoir qui j’étais, pourquoi je me détestais. Pourquoi ce corps me dégoûtait à ce point, même après avoir perdu beaucoup de poids. J’avais passé les 5 derniers mois à m’entraîner tous les jours et manger Keto (la diète cétogène est caractérisée par une diminution marquée de la consommation de glucides (la famille des sucres) et de protéines et par une augmentation de la proportion de l’énergie qui provient des gras). Je voulais perdre le poids que j’avais pris enceinte, me prendre en main une bonne fois pour toutes.

J’ai commencé à me remémorer toutes les questions que je me posais depuis toujours. Je voulais apprendre à m’écouter et penser à moi.

orientation sexuelle - pansexuel

À force de me confier à mon ange gardien, ma meilleure amie Arianne, elle m’a dit que j’étais peut-être non-binaire. Je me suis mise à faire des recherches et à lire sur la communauté LGBTQ+, et je m’y voyais de plus en plus. J’aimais bien le fait qu’il y avait d’autres gens comme moi et que je n’étais pas complètement folle. J’ai donc décidé de faire mon coming out à mes amis en tant que non-binaire et que je préférerais qu’on me genre au masculin. J’ai aussi fini par changer mon nom pour un nom qui me convenait plus. Alexendre. J’ai commencé à acheter des vêtements que MOI j’aimais comme des chandails de gars. J’en avais souvent porté, mais je me faisais toujours dire que c’était laid ou que ce n’était pas assez féminin. Cette fois-ci, c’est moi qui décide de porter ce que j’aime. J’ai arrêté de me maquiller, j’ai rasé le dessous de ma tête pour que ça ait l’air plus « tomboy ».

Plus les semaines avançaient, plus je trouvais que tout ça n’était pas assez. Je ne me sentais pas encore à ma place. Je passais mes nuits à pleurer et à me dire que je ne me trouverai jamais, que j’aurais mieux fait de ne pas exister.

Un mois plus tard, Arianne m’a parlé de personnes trans et m’a fait découvrir des accessoires que je pouvais acheter pour essayer si ça me convenait plus pour trouver mon identité. J’ai donc acheté mes premiers binders (type de vêtement compressif servant à masquer la poitrine) et packer (port d’un objet rembourré ou phallique pour donner l’apparence d’avoir un pénis). Je me sentais bien avec ça. Plus en harmonie avec la personne que j’étais à l’intérieur. C’est là que j’ai fait mon vrai coming out en tant qu’homme trans.

Pendant quelques semaines, j’ai cru être complètement fou. Je me suis mis à réaliser dans quel cheminement j’allais m’embarquer. Ça me faisait tellement peur. Les hormones les poils, la voix qui change. Les opérations! Mastectomie, hystérectomie, phalloplastie, etc. Je me suis dit: « Non, c’est impossible! Je ne peux pas être trans! ». J’avais si peur. Je regardais plein de vidéos, de forums et de livres qui traitaient sur la transidentité et la dysphorie de genre. J’ai fini par laisser ma peur de côté et j’ai fait mon coming out à pratiquement tout le monde. Je me disais que si les gens pouvaient l’accepter, pourquoi pas moi? Pratiquement tout le monde l’a bien pris et m’ont félicité d’avoir eu le courage et la force d’entamer une transition. Tout le monde, sauf mes parents… J’ai eu droit à des insultes à tous les jours, des commentaires blessants et des sous-entendus de folie. J’en avais assez qu’on m’empêche d’être qui je suis.

J’ai commencé à voir mon psychiatre qui allait me suivre tout le long de ma transition, Dr. Nguyen. Il était vraiment aimable. Il m’a beaucoup aidé. J’ai fini par ignorer les commentaires de mes parents et à enfin vivre pour moi !

De faire les choses à MA façon à MOI. J’ai réalisé que la vie, on n’en avait qu’une seule et que ça ne valait pas la peine de la gâcher à essayer de plaire aux autres.

***Envie de jaser ? Voici quelques sites pouvant vous intéresser :

https://alterheros.com/

AlterHéros est une communauté engagée dans la lutte aux préjugés et la démystification de la diversité sexuelle et la pluralité des genres. 

https://interligne.co/

Interligne est un organisme de première ligne qui, par ses services d’écoute, d’intervention et de sensibilisation, contribue au mieux-être des personnes concernées par la diversité sexuelle et la pluralité des genres.

 

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